System Of Chaos
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  FusionFusion  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 Anecdote

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Médivh

Médivh


Masculin
Nombre de messages : 93
Age : 34
Localisation : Bordeaux
Alliance : SoC
Univers : 17
Date d'inscription : 24/01/2008

Anecdote Empty
MessageSujet: Anecdote   Anecdote Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:43

La nuit. La pluie. Un fort. Des gardes. Une cible. Une ombre.

Cette ombre avait un nom, mais il était inconnu pour tout autre que lui. Son pseudonyme, lui était craint de tous. Golgotha. L’Oiseau de mort. Le plus grand assassin de tous les temps. Personne ne connaissait son visage. Ceux qui avaient la chance de l’apercevoir n’étaient plus présents pour en parler. Cent quarante huit contrats menés à bien. Près de six cents victimes. A chaque fois, sa signature, un oiseau gravé dans le front de ses victimes au couteau.

On ne l’entend pas. On ne le voit pas. On le sent pas. Il ne respire pas. Tout en lui n’est que mort. Et aujourd’hui, il allait ajouter une nouvelle victime à son palmarès.


Un homme l’avait contacté de la même façon, dans une ruelle ténébreuse, qui lui permettait de ne pas se dévoiler. Son anonymat était sa meilleure arme. Vingt mille pièces d’or pour éliminer un noble: le baron Witenberg. Cet aristocrate vivait dans un fort excentré de la ville, protégé par une centaine de mercenaires. C’était presque trop simple. Entrer, éliminer, sortir.

Golgotha attendit plusieurs jours pour avoir les conditions idéales mais le commanditaire fut arrêté, torturé puis exécuté sur la place civile.

C’est alors qu’un jeu de cache-cache commença et que d’autres mercenaires furent engagés. La chambre du baron fut protégée au mieux. Mais l’assassin aimait les défis. Qui plus est, il ne pouvait rompre un contrat, c’est mauvais pour les affaires.


Quelques nuits plus tard, l’assassin était posté non loin de la demeure. Des murs d’enceinte de dix mètres avec chemin de ronde, une seule bretèche avec herse, des murs bien entretenus et très glissant, ça s’était uniquement pour entourer la propriété…

Golgotha franchit la distance le séparant du mur d’enceinte et commença à l’escalader à l’aide de ses couteaux. Ce fut difficile mais il y parvint rapidement. Il se hissa sur le chemin de ronde quand la sentinelle eut le dos tourné. Golgotha sauta de l’autre côté et alla se tapir derrière un buisson.


Maintenant, la demeure en elle-même. Chaque porte était surveillée par deux gardes. Toutes les fenêtres avaient des barreaux. Le toit était très pentu et de la fumée sortait des cheminées. Des rondes étaient effectués par plusieurs groupes à intervalle régulier. Dix minutes entre chaque passage…

Sans un bruit, l’assassin se rapprocha d’une porte dérobée à l’arrière. Personne ne le voyait. Comme prévu, deux gardes. La ronde passa le coin. Deux traits fusèrent. Deux hommes s’écroulèrent en silence.

Golgotha se jeta sur la porte et entra. Peu de lumière. Un couloir. Un bruit de métal. Une autre patrouille approchait. Golgotha disparut dans un recoin.

L’assassin avança aussi vite que possible, se faufilant d’ombre en ombre pour échapper aux mercenaires. L’alarme fut déclenchée. Golgotha était proche, très proche de sa victime. Mais une dizaine de mercenaires venaient d’arriver.

Golgotha prit une grande inspiration, attrapa deux couteaux et s’élança. A peine les armes avaient-elles quitté les mains de l’assassin que deux autres venaient les remplacer. L’air fut rapidement saturé de lames jusqu’à ce que tous les gardes soient au sol, un couteau en travers de la gorge. Dix couteaux, dix victimes, un simple sifflement et le bruit des hommes s’écroulant. Rien de plus.


L’agitation se faisait sentir. Les gardes traquaient l’assassin. Ce dernier s’apprêtait à ouvrir la porte le séparant de sa victime. L’oiseau de mort savait que sa victime mourrait lentement de peur. Cet aristocrate savait que c’était ses derniers instants. Golgotha savoura ses instants. Il palpait presque la tension de sa victime. Plus aucun mouvement. Comme seul bruit, la respiration frénétique du baron.

Puis d’un seul coup, l’assassin enfonça la porte d’un coup de pied.

Le baron était debout, adossé à un mur, tremblant comme une feuille. L’assassin se jeta sur lui. Le baron tenta une attaque, pointe en avant. L’assassin se faufila le long de la lame avant de trancher la gorge de sa victime. Witenberg s’écroula en répandant du sang sur son beau tapis. Avant de ressortir, Golgotha signa son œuvre.

Pour ce qui est de la sorti, je ne vous dévoilerai pas les techniques de ce maître qui se trouve en ce moment derrière vous. A moins qu’il ne soit déjà reparti. Maître des ombres, il est ressorti sans un bruit, sans faire trembler le moindre brin d’herbe. Pourtant, les gardes tenaient chaque porte, chaque recoin, fouillèrent partout. Mais rien. Rien de plus que les cadavres. Il n’y eut même pas de victime supplémentaire après le baron.

Voici un épisode parmi tant d’autres concernant cette légende sans visage ni nom. Juste une réputation. Si vous sentez un souffle sur votre épaule, où que vous avez l’impression d’être épié, ça peut très bien être cet homme qui aurait, selon la légende, réussit à se cacher de la mort elle-même. Mais ne craignez pas non plus cet être hors du commun car peut être n’a-t-il pas vraiment vécu. Qui sait?
Revenir en haut Aller en bas
Duc de Wellington

Duc de Wellington


Masculin
Nombre de messages : 355
Age : 33
Localisation : Belgique
Alliance : [o.J.p]
Univers : 17
Date d'inscription : 25/01/2008

Anecdote Empty
MessageSujet: Re: Anecdote   Anecdote Icon_minitimeSam 2 Fév - 21:13

MA GNI FIQUE

J adore encor encor encor !!!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Médivh

Médivh


Masculin
Nombre de messages : 93
Age : 34
Localisation : Bordeaux
Alliance : SoC
Univers : 17
Date d'inscription : 24/01/2008

Anecdote Empty
MessageSujet: Re: Anecdote   Anecdote Icon_minitimeSam 15 Mar - 20:22

Le convoi avançait depuis des heures. Quarante hommes escortaient une calèche transportant un noble qui se rendait auprès du Roi de France. Cela faisait maintenant neuf jours qu’ils avaient quitté la chaleur de leurs domiciles en Aquitaine pour se rendre à Paris. Soit disant que ce Lord allait négocier un accord commercial entre le Royaume de France et celui d’Angleterre…

Ils se trouvaient actuellement dans un bois à quelques heures d’Orléans, leur escale avant de continuer sur Paris. Le soleil était haut et le ciel d’été était dégagé. Une légère brise permettait de supporter la chaleur accablante. Les seuls bruits étaient ceux des oiseaux, de quelques insectes et d’un cour d’eau à quelques mètres sur la droite de la troupe. L’atmosphère était pesante. Aucun homme ne s’était porté volontaire pour cette
mission.

Au détour d’un virage, un homme leur barrait la route. Il portait un pantalon et une veste de cuir qui moulaient ses formes et laissaient apercevoir son torse. Une longue cape accrochée au niveau du cou masquait son visage. Il était mince et élancé, de taille moyenne et il se dégageait du lui une aura de force et de puissance surprenante. Dans son dos, on pouvait apercevoir deux manches de poignards ou d’épées, difficile à dire. En travers de son torse, une ceinture de couteaux et à son côté, une épée. Il avait les mains dans le dos et la tête baissée.

-Veuillez vous arrêter ici, soldats, et faire demi-tour en me laissant votre noble, dit-il calmement, sans intonation ni accent.

Tous rirent de bon cœur. Quelle plaisanterie! Un homme seul défiait quarante fantassins entraînés au maniement des armes! Pourtant, l’aura qui se dégageait de cet homme était surprenante.

Lord Bluck sortit de la calèche, étonné d’être à l’arrêt et avant de protester, vit l’homme, tout de noir vêtu, et écarquilla les yeux.

-Qui est-ce? demanda-t-il d’une voix grasse, pompeuse, propre à un noble.
-Je ne me répèterai pas, dit la silhouette en détachant chaque syllabe. Je ne suis pas ici pour vous, mais pour cet aristocrate.

Un silence.

-Tuez-le, dit Bluck avec dédain.
-Je ne suis pas ici pour vous tuez, alors partez! C’est mon dernier avertissement.

Les soldat tirèrent leurs épées.

Deux couteaux vinrent se ficher dans la gorge de deux hommes qui s’écroulèrent en s’étouffant dans leur sang. Personne ne l’avait vu bouger, mais son bras gauche était maintenant tendu. Les soldats s’arrêtèrent.

-Je crois vous avoir donné un ordre, rappela Bluck avant de rentrer de nouveau dans la calèche.

Les soldats avancèrent avec précaution et encerclèrent l’homme sans que celui-ci ne bouge d’un millimètre. Ils hésitaient. L’homme sourit en lançant quatre couteaux sur quatre nouvelles victimes qui moururent avant de toucher le sol. Ils étaient encore en train de s’écrouler que l’homme avait tiré les deux lames dans son dos et bondit sur un autre soldat à qui il trancha la gorge. Sa deuxième lame s’enfonça dans la nuque d’un autre et en ressortit aussitôt puis l’homme fit un saut au dessus d’un nouveau soldat. Sa lame pénétra ses chairs au niveau de l’épaule gauche et frappa le cœur.

L’homme se redressait au moment où toutes ses victimes touchaient le sol. Moins de quelques secondes pour sept morts.

-Vous désirez vraiment continuer? dit l’assassin en souriant toujours. Vous n’êtes plus que trente et un.

Aucun soldat ne bougeait. Beaucoup avaient des sueurs froides. Du sang s’écoulait des lames de cet homme. Le sang de leurs amis.

Un soldat craqua et se jeta en avant. Une dizaine de pas. Une attaque verticale. La silhouette bougea au tout dernier moment sur sa droite et trancha l’abdomen de l’attaquant qui s’écroula un peu plus loin.

-On continue?

L’homme avait l’air de prendre plaisir à tuer. Il jouait avec ses victimes. Les soldats tremblaient.

-Je vais compter jusqu’à 10 et ensuite, je vous tue tous. 1. 2.

Trois hommes tentèrent une attaque que l’homme esquiva par un saut. Pendant qu’il planait, il envoya trois nouveaux couteaux.

-3, dit l’assassin en tournant le dos aux soldats et en étant à genoux.

D’autres soldats foncèrent vers leur destin. L’assassin se releva avec une vitesse surhumaine frappant de taille et d’estoc. Les soldats s’écroulaient les uns après les autres. L’assassin continuait de compter comme si de rien n’était.

-9, il ne restait plus qu’un seul soldat qui tremblait devant cette vision de cauchemar. Et 10.

Le soldat s’évanouit.

L’assassin se tourna alors vers la calèche et commença à marcher calmement. Bluck en sortit.

-Que veux-tu? demanda le noble.
-Tu sais très bien ce que je suis venu faire. Tout comme tu connais mes raisons, dit froidement l’assassin.
-Quel est ton nom, salopard?
-Tu connais la réponse.
-Golgotha.

L’Oiseau de mort se jeta sur l’Anglais. Mes ses lames furent stoppées par celle du noble.

-Tu ne m’auras pas si facilement, assassin, dit Bluck dont la voix était devenue dure, forte, emplie d’un désir de meurtre, de sang.
-C’est ce que l’on verra, répondit Golgotha.

Bluck repoussa les lames de l’assassin puis l’attaqua. Parade, attaque, botte. Les coups s’enchaînaient, venant de l’un ou de l’autre, à une vitesse impressionnante. On discernait à peine les épées qui s’entrechoquaient en faisant un bruit énorme. Puis Bluck bloqua une lame de Golgotha qui tenta alors d’enfoncer sa deuxième dans l’estomac du noble. Ce dernier bloqua la lame à main nue. Du sang coula. Golgotha tenta de se dégager, mais le noble l’en empêchait. Il repoussa la lame qu’il bloquait avec son épée avant de l’enfoncer dans le cœur de l’Oiseau de mort.

Golgotha tomba à genoux, les yeux grands ouverts. Bluck riait.

-Ainsi, ce n’est que ça, l’Oiseau de mort? Celui que tant de personnes craignent?

Golgotha était à genoux. Son sang s’écoulait lentement. Sa vue se brouillait. Bluck arracha la lame ce qui provoqua une giclée de sang. Golgotha ne ressentais aucune douleur. Il n’avait même pas la force de bouger un bras. Golgotha s’écroula. Bluck s’éloignait déjà en riant tant qu’il pouvait.

Bluck s’apprêtait à monter dans la calèche lorsqu’il entendit un sifflement. Avec des réflexes inhumains, il se retourna pour bloquer les lames de Golgotha. Celui-ci se tenait debout là où il s’était écroulé, saignant toujours abondamment.

-Tu as encore la force de combattre? Ta volonté est vraiment impressionnante. Je te félicite. Mais tu aurais mieux fait de rester à terre
car maintenant, je vais te tuer.
-Approche, dit Golgotha en se redressant.

Il ferma les yeux et joignit ses mains. Il inspira lentement et souffla calmement. Son aura grandissait. Ses forces revenaient. Ses blessures cessèrent de saigner. Il détacha sa cape révélant son visage.

Ses cheveux lui descendait jusque dans la nuque et étaient noirs, comme ses yeux. Son visage était fin. Ses pommettes étaient légèrement creusées. Son regard était froid et pénétrant. On pouvait y lire sa détermination à tuer.

-Le combat peut commencer, dit Golgotha en dégainant l’épée qui pendant à son côté et qui était en fait un katana. Tu m'as presque fait mal avec ton attaque mais c'est loin d'être suffisant pour me terrasser. Envoie tout ce que tu as!

Au moment où le katana quitta complètement le fourreau, une vague d’énergie se fit ressentir.

-L’épée de Géros, dit Bluck. Tu as donc du le tuer pour la récupérer.
-Non, je suis son disciple.
-C’est impossible. Géros n’aurait jamais pris de disciple. Je refuse de le croire!
-Alors tais-toi et admire ma puissance.

Golgotha fondit sur le noble avec une vitesse surnaturelle. Les coups fusaient et l’aristocrate reculait, ne pouvant porter la moindre attaque sans créer de faille dans sa garde. C’est alors qu’il réussit à bloquer le katana et à s’en emparer avec une main.

-Je te tiens!

Il n’eut droit qu’à un sourire avant que Golgotha ne lui mette un coup de genou dans l’estomac. Plié, Bluck ne put voir venir le coup qui lui ôta la vie. La dernière chose qu'il vit fut ce katana qui dépassait de sa bouche.



On peut s’interroger sur le but de l’Oiseau de mort dans cet assassinat. Laissez-moi vous répondre. Bluck était chargé par le Roi d’Angleterre d’éliminer le Roi de France pour désorganiser le Royaume et ainsi pouvoir s’en emparer. L’histoire soutient le contraire, comme quoi un noble Anglais dépêché par la Couronne est tombé dans une embuscade et qu’il n’y eut aucun survivant. On ne retrouva que les corps des servants de la calèche, de Bluck et de trente-neuf soldats, tous taillés en pièce. Aucune trace du quarantième homme qui avait dû réussir à fuir. Le Roi de France s’excusa auprès de son homologue Anglais en affirmant qu’ils avaient dû être attaqués par une force au moins deux fois supérieure en nombre, chose surprenante étant donné que les bandes de brigands ne comptaient généralement que cinq voire dix hommes.

Cependant, dans certaines auberges entre Orléans et l’Aquitaine, un homme à moitié fou racontait avoir survécut à l’attaque d’un monstre.

Par contre, comment a-t-il fait pour se relever après un coup mortel? Comment a-t-il fait pour continuer un combat avec pareille blessure? Comment a-t-il fait pour se battre avec plus de vitesse, plus de puissance alors que quelques secondes avant, il était à terre, se vidant de son sang? Nul ne le sait. Les faits sont les suivant: quarante-deux cadavres dont l'un avec un oiseu gravé sur le front et une marre de sang loin de tout corps.

Par contre, une autre question peut se poser. Cent vingt six ans séparent ces deux anecdotes.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Anecdote Empty
MessageSujet: Re: Anecdote   Anecdote Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Anecdote
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
System Of Chaos :: ESPACE INTERGALACTIQUE :: RP-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser